Déçue…
Tombée par hasard sur ce bouquin, je me disais qu’on aurait droit à quelques infos croustillantes sur la crise qui a secoué la Société Générale au moment de l’affaire Kerviel, un peu comme ce bouquin très drôle et cynique sur les coulisses de la finance mondiale.
Et bien non.
Nous voici avec un très serviable responsable de la communication, dévoué au grand directeur de la banque, qui nous le présente comme un vrai héro dans la tempête malgré les attaques répétées de requins. Un homme qui fait face, avec ses défauts, sa fatigue aussi… Ce qui devrait nous le rendre plus humain.
Le Bret est un communicant, donc il sait écrire. Le livre se parcourt très facilement, jour après jour, en suivant les pas du directoire de la banque et l’évolution de la cellule de crise.
Mais on n’y croit pas. Trop d’envolées lyriques, trop de compliments de-ci de-là, et surtout une scénarisation qui fait plus penser que ces personnages évoluent dans un décor de cinéma plutôt que dans une tour de La Défense.
Le Bret a fait son travail.
Le lecteur ne sera pas sceptique.
